Urol'Orient - Chirurgie Urologique

NOS DOMAINES D'ACTIVITÉS

Nos compétences et spécificités nous permettent d’offrir aux patients une prise en charge optimale de l’ensemble des pathologies urologiques (urologie de la femme, de l’homme, de l’enfant et cancérologie).

 

Notre établissement, la Clinique Mutualiste de la Porte de l’Orient, met à notre disposition un plateau technique ultramoderne accrédité et certifié.

 

 

Rein

Prostate

Vessie

Urètre

Lithiase urinaire

Organes génitaux

Incontinence féminine et Prolapsus

Incontinence masculine

Pédiatrie

Médecine sexuelle et andrologie

NEPHRECTOMIE TOTALE

Cette intervention est destinée à enlever un rein en totalité.

Pourquoi cette intervention ?

Les examens ont mis en évidence une tumeur au niveau du rein ou une maladie responsable de symptômes cliniques.

Le traitement chirurgical consiste en l’ablation du rein dans sa totalité.
Cette opération est nécessaire lorsque le rein expose à un risque de troubles cliniques (douleurs, saignements, fièvre…). En cas de suspicion de cancer du rein, le traitement chirurgical a pour but d’éviter l’évolution de la maladie.

 

Préparation à l’intervention

Avant chaque intervention chirurgicale, une consultation d’anesthésie pré-opératoire est nécessaire.

L’urologue et l’anesthésiste recueilleront les antécédents médicaux, chirurgicaux, allergiques et traitements en cours, en particulier antiagrégants et anticoagulants (aspirine, clopidogrel, anti vitamine K) dont l’utilisation augmente le risque de saignement lors de l’intervention, mais dont l’arrêt expose à des risques de thrombose (coagulation) des vaisseaux. Le traitement anticoagulant sera adapté et éventuellement modifié avant l’intervention.

Technique opératoire

L’intervention se déroule sous anesthésie générale complétée par des blocs sensitifs ou une rachimorphine. Plusieurs voies d’abord permettent d’accéder au rein: chirurgie classique avec une incision antérieure (souscostale) ou sur le côté (lombotomie), ou chirurgie coelioscopique (vidéochirurgie). Le choix est fait en fonction de la maladie causale, de la morphologie de l’opéré, de l’expérience et du matériel dont dispose le chirurgien.

Suivant les indications, il peut être nécessaire de retirer la graisse autour du rein (néphrectomie élargie) ou la glande surrénale. Le rein et les structures retirées sont ultérieurement analysés au microscope (examen anatomopathologique) pour préciser le diagnostic et, en cas de tumeur, définir le pronostic, les éventuels traitements complémentaires et les modalités de suivi.

En fin d’intervention un ou plusieurs drains peuvent être mis en place; ils permettent de surveiller les écoulements par le site opératoire.

Suites habituelles

Dans  de rares cas, l’estomac est mis en aspiration par une petite sonde sortant par une narine, ceci dans le but d’éviter les vomissements, sources de douleurs au niveau de la cicatrice et de complications respiratoires. Une sonde urinaire est mise en place pendant l’anesthésie pour surveiller le bon fonctionnement du rein restant et éviter d’avoir des difficultés mictionnelles au réveil. Elle est rarement responsable d’un inconfort.

La douleur liée à l’intervention relève de médicaments antalgiques administrés régulièrement. Un cathéter peut être placé dans la cicatrice pour diminuer les douleurs des premières heures.
Le moment de l’ablation du ou des drains est variable et est défini par le chirurgien.

Le patient est autorisé habituellement à se lever dès le lendemain de l’opération et à se réalimenter dès la reprise du transit intestinal. L’hospitalisation dure environ trois à dix jours et une convalescence de quelques semaines peut être nécessaire. Le chirurgien détermine la date de reprise des activités et du suivi après l’opération.

Risques et complications

Dans la majorité des cas, l’intervention qui vous est présentée se déroule sans complication. Cependant, tout acte chirurgical comporte un certain nombre de risques et complications décrits ci-dessous :

  • Certaines complications sont liées à l’état général de l’opéré et à l’anesthésie ; elles sont expliquées lors de la consultation pré-opératoire avec le médecin anesthésiste ou le chirurgien et sont possibles dans toute intervention chirurgicale.
  • Les complications directement en relation avec l’intervention sont rares, mais possibles :

Pendant le geste opératoire :

  • Blessure des organes de voisinage, incluant l’intestin grêle et le colon, justifiant leur réparation ou leur ablation :

– Lors de la néphrectomie gauche, les constatations opératoires et les variations anatomiques individuelles peuvent conduire à une lésion de la rate imposant son ablation. Dans ce cas, un traitement antibiotique au long cours (au moins 2 ans) et une vaccination anti-pneumocoque sont indispensables pour prévenir le risque infectieux à distance de l’intervention. De la même façon, le pancréas peut être traumatisé, conduisant à un risque de pancréatite aiguë ou à un écoulement de liquide pancréatique (fistule).
– Lors de la néphrectomie droite, les constatations opératoires et les variations anatomiques individuelles peuvent conduire à une lésion du foie ou du duodénum (intestin) imposant une prise en charge spécifique chirurgicale et des soins en réanimation.
Parce qu’elles mettent en jeu le pronostic vital, ces complications peuvent imposer une hospitalisation de longue durée et des soins en réanimation.

  • Blessure vasculaire responsable d’un saignement pouvant nécessiter une transfusion de sang ou un  geste chirurgical complémentaire. Cette complication rare peut directement mettre en jeu le pronostic  vital.
  • Dans certaines situations, principalement en cas de cancer du rein, des organes adjacents peuvent être atteints par la maladie rénale imposant une modification de la stratégie chirurgicale (ablation d’autres organes, extension de l’incision ou renoncement à l’intervention).

Dans les suites postopératoires précoces :

  • Saignement pouvant nécessiter un geste complémentaire: Embolisation (oblitération du vaisseau sanguin sous contrôle radiologique) ou reprise chirurgicale.
  • Problèmes cardio-vasculaires ou liés à l’anesthésie nécessitant une prise en charge dans un service de soins intensifs. Les causes les plus fréquentes sont les infections pulmonaires, les embolies pulmonaires, les accidents vasculaires cérébraux, les phlébites, les infarctus du myocarde dont les formes les plus sévères peuvent aboutir au décès.
  • Risque de pneumothorax (diffusion d’air autour du poumon) pouvant justifier la mise en place d’un drain thoracique.
  • Risque d’infection, en particulier de la paroi (c’est-à-dire de la peau et des muscles qui recouvrent la zone opérée) et du poumon adjacent pouvant justifier un geste complémentaire radiologique ou chirurgical.
  • Complications digestives:
    • Retard à la reprise du transit intestinal ou véritable occlusion.
    • Eventration ou éviscération nécessitant habituellement une ré-intervention.
    • Ulcère de l’estomac relevant le plus souvent d’un traitement médical prolongé.
  • Possibilité de recours au rein artificiel (dialyse). Ce risque dépend du fonctionnement de l’autre rein, de la fonction rénale globale, des antécédents médicaux et des difficultés du geste chirurgical.

Risques à distance

  • Comme dans toute intervention abdominale, des brides intra-abdominales peuvent survenir et entraîner des troubles digestifs.
  • Déformations de la paroi de l’abdomen au niveau de l’incision pouvant apparaître ou s’aggraver avec le temps. Il peut s’agir d’une déhiscence des muscles de l’abdomen, ou d’une hypotonie (diminution du tonus musculaire) séquellaire de l’intervention.
  • Collections liquidiennes ou abcès pouvant nécessiter un drainage plusieurs semaines après l’intervention.
  • Troubles de la sensibilité cutanée pouvant apparaître le long ou en dessous de la cicatrice.
  • Problèmes cutanés ou neurologiquesliés à la position sur la table d’opération ou à l’alitement prolongé pouvant entraîner des séquelles et une prise en charge à long terme.
  • Le risque de recours définitif au rein artificiel (dialyse) est rare, mais dépendant de la condition médicale préexistante à l’intervention.
  • Récidive de la maladie sur le site d’exérèse de la tumeur, dans le rein controlatéral, dans les tissus de voisinage ou sur la cicatrice.

Il est rappelé que toute intervention chirurgicale comporte un certain nombre de risques y compris vitaux, tenant à des variations individuelles qui ne sont pas toujours prévisibles. Certaines de ces complications sont de survenue exceptionnelle (plaies des vaisseaux, des nerfs et de l’appareil digestif) et peuvent parfois ne pas être guérissables. Au cours de cette intervention, le chirurgien peut se trouver en face d’une découverte ou d’un événement imprévu nécessitant des actes complémentaires ou différents de ceux initialement prévus, voire une interruption du protocole prévu.

 

 

Fiche Information AFU

Suivi post opératoire