Urol'Orient - Chirurgie Urologique

NOS DOMAINES D'ACTIVITÉS

Nos compétences et spécificités nous permettent d’offrir aux patients une prise en charge optimale de l’ensemble des pathologies urologiques (urologie de la femme, de l’homme, de l’enfant et cancérologie).

 

Notre établissement, la Clinique Mutualiste de la Porte de l’Orient, met à notre disposition un plateau technique ultramoderne accrédité et certifié.

 

 

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Prostate

Vessie

Urètre

Lithiase urinaire

Organes génitaux

Incontinence féminine et Prolapsus

Incontinence masculine

Pédiatrie

Médecine sexuelle et andrologie

CURE DE CALCUL VESICAL

L’intervention a pour objectif d’enlever un ou plusieurs calculs situés dans la vessie.

La maladie

La lithiase vésicale désigne la maladie en rapport avec la formation de calculs dans la vessie. Ces calculs, pouvant atteindre plusieurs centimètres, sont formés d’agrégats de diverses substances minérales (calcium, phosphates, magnésium…) et organiques. Le plus souvent ces calculs se forment du fait d’une mauvaise vidange vésicale, en raison d’un obstacle sous-vésical ou d’un dysfonctionnement de la vessie d’origine neurologique ou non. L’urologue recherchera une cause de mauvais fonctionnement vésical ou un obstacle expliquant les symptômes. En effet, si une cause est trouvée (par exemple une prostate augmentée de volume faisant obstacle à l’écoulement de l’urine) il faut également la traiter pour éviter une récidive. Les symptômes, quand ils sont présents, sont le plus souvent des infections urinaires, des troubles mictionnels, des douleurs, ou des épisodes de sang dans les urines du fait de l’irritation de la paroi vésicale.

Principe de l’intervention

Le principe du traitement est de retirer les calculs de la vessie après fragmentation éventuelle (lithotritie). Le traitement de la cause est associé, soit par un acte chirurgical (éventuellement dans le même temps), soit par une prise en charge médicale appropriée.

Description de l’intervention

préparation

Une analyse d’urines est prescrite avant l’intervention pour en vérifier la stérilité ou traiter une éventuelle infection. Une infection urinaire non traitée conduit à différer la date de votre opération. Un bilan sanguin est réalisé avant l’intervention. Les médicaments anti-coagulant ou anti-agrégant doivent le plus souvent être arrêtés quelques jours avant l’intervention. Un traitement par aspirine peut parfois être poursuivi à faible dose. Une antibio-prophylaxie est systématique suivant le protocole établi dans l’établissement.

L’intervention se déroule systématiquement sous anesthésie loco-régionale ou générale. Comme pour toute intervention chirurgicale, une consultation d’anesthésie pré-opératoire est nécessaire quelques jours avant l’opération.

Cette intervention nécessite habituellement une hospitalisation de quelques jours. Une prise en charge en chirurgie ambulatoire est possible en cas d’intervention par les voies naturelles.

intervention

Les calculs les plus volumineux imposent une ouverture chirurgicale de la vessie. Dans les autres situations, le traitement se déroulera par les voies naturelles en fragmentant le calcul mécaniquement ou par laser. Le choix de la voie d’abord est réalisé selon le contexte, la taille et le nombre des calculs et les habitudes du chirurgien. Si une ouverture de la vessie est nécessaire, une sonde vésicale sera laissée quelques jours. Le traitement d’un obstacle associé (par exemple adénome de prostate) peut être réalisé dans le même temps.

Suites habituelles

En cas de sondage vésical, l’opéré peut ressentir une irritation du canal urinaire dans les heures ou les jours qui suivent l’intervention. Un traitement contre la douleur est prescrit si besoin. La douleur appelée « poussée sur sonde » peut survenir par intermittence, elle correspond à un spasme de la vessie et se caractérise par une envie douloureuse d’uriner malgré la sonde.

Lorsque les urines qui sortent par la sonde deviennent suffisamment claires, le lavage continu peut être arrêté. Le délai pour l’arrêt du lavage de la vessie et le retrait de la sonde est variable, habituellement de quelques jours et il est décidé au cas par cas par le chirurgien. Lorsque des caillots sanguins obstruent la sonde, un lavage de vessie avec une seringue à gros embout est utilisé pour rétablir la perméabilité de la sonde, une réintervention peut être nécessaire. Les urines peuvent être encore rosées plusieurs jours après l’ablation de la sonde.

Le lever est autorisé dès le lendemain de l’intervention. Un traitement anti-coagulant peut être prescrit en postopératoire pour prévenir le risque de phlébite.

En cas d’ouverture de la paroi abdominale, l’incision est une porte d’entrée pour une infection. Il est donc nécessaire de s’assurer d’une bonne hygiène locale. La cicatrisation s’effectue en plusieurs jours. Des soins locaux à domicile peuvent être prescrits. Les bains sont déconseillés jusqu’à ce que la cicatrisation complète soit obtenue. Les douches sont en revanche possibles en protégeant la zone opératoire et la séchant attentivement par tamponnement. Les fils sont souvent résorbables et disparaitront spontanément en 2 ou 3 semaines sans ablation. Si besoin, l’ablation des fils ou des agrafes sera réalisée par une infirmière à domicile suivant la prescription médicale. Une désunion de la peau peut parfois survenir. Si l’ouverture est superficielle (sans écoulement important), il faut simplement attendre qu’elle se referme, le délai de fermeture peut atteindre plusieurs semaines (surtout chez les patients diabétiques ou sous traitement par corticoïdes). En cas d’ouverture large de la cicatrice ou de désunion profonde, il est nécessaire de consulter rapidement l’urologue.

Il est recommandé de boire abondamment, d’uriner régulièrement pour laver la vessie et éviter que les urines deviennent rouges. La formation de caillots peut entraîner un blocage des urines. Il est aussi conseillé d’éviter tout effort ou déplacement important dans le premier mois suivant l’intervention.

Des ordonnances peuvent être remises pour les examens complémentaires à réaliser avant la consultation de suivi. Un courrier est adressé au médecin traitant pour le tenir informé.

La reprise des activités doit être progressive en évitant les efforts et les rapports sexuels pour un mois. Au-delà, il n’y a aucune restriction particulière.

Risques et complications

Dans la majorité des cas, l’intervention se déroule sans complication. Cependant, tout acte chirurgical comporte un certain nombre de risques et complications décrits ci-dessous. Certaines complications sont liées à l’état général du patient.
Toute intervention chirurgicale nécessite une anesthésie, qu’elle soit loco-régionale ou générale, qui comporte des risques. Elles sont expliquées lors de la consultation pré-opératoire avec le médecin anesthésiste.
D’autres complications directement en relation avec l’intervention sont rares, mais possibles :
Les complications communes à toute chirurgie sont :
▪ Infection locale, généralisée
▪ Le saignement avec hématome possible et parfois transfusion
▪ Phlébite et embolie pulmonaire
▪ Allergie
Les complications spécifiques à l’intervention sont par ordre de fréquence :

Pendant l’intervention
▪ Risque de blessure et de perforation de la paroi vésicale lors d’une intervention par endoscopie.
▪ Nécessité d’interrompre l’intervention endoscopique et de ré-intervenir secondairement.

Après l’intervention
▪ Infections : une infection urinaire ou du site opératoire. En cas de brûlures urinaires persistantes, d’urines troubles, de fièvre, de difficultés importantes pour uriner, de douleurs importantes ou d’écoulement au niveau du site opératoire, l’opéré doit consulter un médecin traitant ou l’urologue.
▪ Hématome pelvien ou de la paroi abdominale.
▪ Hématurie : la présence de sang dans les urines en quantité importante ou avec caillots peut nécessiter la pose d’une sonde urinaire avec décaillotage et une nouvelle hospitalisation
▪ Défaut de cicatrisation de la vessie : la paroi de la vessie peut ne pas être étanche ou mal cicatriser à l’origine d’une fuite d’urine. Dans certains cas, elle peut se chroniciser devenant alors une fistule. Ces situations nécessitent le maintien prolongé d’une sonde urinaire et dans certains cas une ré-intervention.
▪ Sténose urétrale : après chirurgie endoscopique, des blessures, même mineures du canal de l’urètre, peuvent provoquer un rétrécissement de l’urètre.

Fiche Information Patient AFU
Suivi post opératoire