Urol'Orient - Chirurgie Urologique

NOS DOMAINES D'ACTIVITÉS

Nos compétences et spécificités nous permettent d’offrir aux patients une prise en charge optimale de l’ensemble des pathologies urologiques (urologie de la femme, de l’homme, de l’enfant et cancérologie).

 

Notre établissement, la Clinique Mutualiste de la Porte de l’Orient, met à notre disposition un plateau technique ultramoderne accrédité et certifié.

 

 

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HYDROCÈLE COMMUNICANTE ou HERNIE DE L’AINE ou KYSTE DU CORDON

L’intervention, qui est proposée a pour but de supprimer la communication anormale entre la bourse et la cavité abdominale, responsable d’hydrocèle communicante, de hernie ou de kyste du cordon spermatique.

Qu’est-ce qu’une hydrocèle communicante ?

Chez le garçon, il existe normalement pendant la vie intra-utérine une communication entre la bourse et la cavité abdominale par l’intermédiaire d’un petit canal situé à l’aine et appelé canal péritonéo-vaginal. Par ce canal, du liquide passe de la cavité abdominale vers la bourse (autour du testicule). Ce canal se ferme habituellement avant la naissance ou pendant les premiers mois de la vie.

Dans certains cas, il peut rester ouvert, totalement ou partiellement, après la première année ou encore se reperméabiliser secondairement. Il peut alors laisser passer plus ou moins de liquide. Une hydrocèle communiquante, une hernie du canal péritonéo-vaginal ou un kyste du cordon spermatique correspondent à la même pathologie.

Existe t-il d’autres possibilités ?

Cette intervention est indispensable au-delà de la 2° année car l’hydrocèle ou la hernie risque de se compliquer : gêne, douleur, inflammation, voire à terme altération du testicule ou de l’intestin. En outre, l’hydrocèle, le kyste du cordon et la hernie peuvent causer un préjudice esthétique.

Il n’y a pas d’autre moyen que la chirurgie pour traiter ces pathologies liées à la persistance du canal péritonéo-vaginal.

La ponction à l’aiguille est dangereuse, sans efficacité et donc contre-indiquée.

Préparation à l’intervention

L’opération se déroule sous anesthésie générale et en chirurgie ambulatoire.

Comme pour toute intervention chirurgicale, une consultation d’anesthésie pré-opératoire est nécessaire quelques jours avant l’opération.

Technique opératoire

L’opération est menée par une courte incision au niveau de l’aine.

Le canal péritonéo-vaginal est séparé des vaisseaux du testicule et du canal déférent. Il est fermé et la poche qui entoure le testicule est vidée.

Un drain temporaire peut être laissé en place.

Suites habituelles

Les douleurs sont rares et traitées par des médicaments antalgiques.

La bourse peut rester gonflée pendant quelques semaines avant de reprendre un volume normal. Il est déconseillé de prendre des bains jusqu’à cicatrisation alors que les douches sont autorisées. La reprise de l’école et du sport est déterminée par l’urologue.

Risques et complications

Dans la majorité des cas, l’intervention se déroule sans complication. Cependant, tout acte chirurgical comporte un certain nombre de risques et complications décrits ci-dessous :

  • Certaines complications sont liées à l’état général et à l’anesthésie ; elles sont expliquées lors de la consultation pré-opératoire avec le médecin anesthésiste ou le chirurgien et sont possibles dans toute intervention chirurgicale.
  • Les complications directement en relation avec l’intervention sont rares, mais possibles :

Lésion des éléments nourriciers du testicule ou du canal déférent lors de la dissection, notamment dans certaines hydrocèles volumineuses ou remaniées par une inflammation ou une infection, avec risque d’atrophie du testicule.

Lésions du contenu du canal lorsqu’une hernie est associée, en particulier du tube digestif.

Retard de cicatrisation ou infection de la plaie opératoire.

– Risque exceptionnel de récidive.

Il est rappelé que toute intervention chirurgicale comporte un certain nombre de risques y compris vitaux, tenant à des variations individuelles qui ne sont pas toujours prévisibles. Certaines de ces complications sont de survenue exceptionnelle (plaies des vaisseaux, des nerfs et de l’appareil digestif) et peuvent parfois ne pas être guérissables. Au cours de cette intervention, le chirurgien peut se trouver en face d’une découverte ou d’un événement imprévu nécessitant des actes complémentaires ou différents de ceux initialement prévus, voire une interruption du protocole prévu.

 

Fiche Information AFU

Suivi post opératoire