Urol'Orient - Chirurgie Urologique

NOS DOMAINES D'ACTIVITÉS

Nos compétences et spécificités nous permettent d’offrir aux patients une prise en charge optimale de l’ensemble des pathologies urologiques (urologie de la femme, de l’homme, de l’enfant et cancérologie).

 

Notre établissement, la Clinique Mutualiste de la Porte de l’Orient, met à notre disposition un plateau technique ultramoderne accrédité et certifié.

 

 

Rein

Prostate

Vessie

Urètre

Lithiase urinaire

Organes génitaux

Incontinence féminine et Prolapsus

Incontinence masculine

Pédiatrie

Médecine sexuelle et andrologie

BANDELETTE SOUS URÉTRALE

Pourquoi cette intervention ?

Lorsque la rééducation périnéale a échoué ou que l’incontinence à l’effort est très importante, l’intervention est actuellement un des moyens les plus performants pour faire disparaître durablement les fuites à l’effort.

Aucun médicament n’a actuellement d’indication dans le traitement de l’incontinence urinaire d’effort. Un traitement hormonal substitutif local est souvent prescrit chez la femme ménopausée en l’absence de cancer du sein ou de l’endomètre (corps de l’utérus).

Principe de l’intervention

Elle consiste à positionner sous l’urètre une petite bandelette en matériel synthétique. Cette bandelette, telle un hamac, restera sous l’urètre, le soutenant lors de l’effort afin d’empêcher les fuites. Différentes bandelettes avec différents systèmes de pose sont commercialisées. Le chirurgien choisira celle qui est la mieux adaptée au dossier et à son expérience.

Notez que toutes les incontinences urinaires ne relèvent pas de cette intervention. Le choix de cette technique sera effectué par l’urologue après un examen clinique et demandé le cas échéant, quelques examens comme un bilan urodynamique.

 

Préparation à l’intervention

 

Avant l’intervention , comme pour toute intervention chirurgicale, une consultation d’anesthésie a lieu quelques jours avant l’intervention. Le choix de l’anesthésie : anesthésie locale ( avec éventuelle hypnose), anesthésie locorégionale (seule la partie inférieure du corps est endormie) ou anesthésie générale est effectué par le chirurgien et le médecin anesthésiste en fonction du dossier et de l’avis de l’opérée.

Technique opératoire

L’intervention a lieu après s’être assuré, par une analyse d’urines récente, qu’il n’y a pas d’infection urinaire. En cas d’infection, l’intervention est différée jusqu’à stérilisation des urines.

Au bloc opératoire, en position gynécologique, trois petites incisions sont pratiquées, l’une de 2 cm à l’intérieur du vagin, deux de quelques millimètres sur le pubis ou à la racine des cuisses. La bandelette est passée et positionnée sous l’urètre à l’aide d’aiguilles.

En fin d’intervention, peuvent être mis en place une sonde dans la vessie et un tampon dans le vagin. La durée de l’intervention est de 15 à 30 minutes.

Suites habituelles

La sonde urinaire et le tampon vaginal sont retirés le cas échéant, après avis de votre chirurgien, après quelques heures. L’intervention est habituellement pratiquée en mode ambulatoire (entre 6 et 12 heures de présence à la clinique) mais peut parfois nécessiter 24 ou 48 heures en hospitalisation conventionnelle.

L’opéré peut sentir quelques brûlures en urinant ou constater des mictions avec un jet plus faible. Des pertes vaginales sanglantes sont possibles pendant quelques jours.

La durée de la convalescence est en moyenne de deux semaines, cette durée pouvant être adaptée en fonction de l’activité professionnelle. Dès la sortie, une activité normale peut être reprise en évitant les efforts violents et le port de charges lourdes (supérieures à 5kg). Il convient d’éviter les bains et de s’abstenir de relations sexuelles et d’activités sportives pendant quatre semaines. Une consultation de contrôle est prévue quelques semaines après l’intervention.

En cas de brûlures urinaires persistantes, d’urines troubles ou d’odeur « forte », de fièvre, de difficultés importantes pour uriner, l’opérée doit consulter le médecin traitant ou le chirurgien.

Risques et complications

Pratiquée depuis 1995, cette technique est devenue l’intervention de référence de l’incontinence urinaire d’effort de la femme. Dans la majorité des cas, l’intervention se déroule sans complication. Cependant, tout acte chirurgical comporte un certain nombre de risques et complications décrits ci-dessous :

  • Certaines complications sont liées à l’état général et à l’anesthésie ; elles sont expliquées lors de la consultation pré-opératoire avec le médecin anesthésiste ou le chirurgien et sont possibles dans toute intervention chirurgicale.
  • Les complications directement en relation avec l’intervention sont rares, mais possibles :

Pendant l’intervention

Les techniques récentes de passage de la bandelette sont très sûres et les complications pendant l’intervention très rares (plaie de la vessie, plaie de l’urètre, hémorragies et hématomes)

Complications graves

Toute intervention, même minime, comporte des risques exceptionnels et imprévisibles mais parfois très graves (plaie vasculaire, accident cardiaque, allergie…).

Après l’intervention

Infections

la sonde urinaire peut favoriser la survenue d’une infection urinaire. En cas d’infection urinaire, quelques jours d’antibiotiques permettent une guérison rapide.

La bandelette étant très bien tolérée et intégrée dans l’organisme, le risque de son infection est exceptionnel.

Difficultés à uriner

Il est habituel d’uriner avec un jet moins puissant après l’intervention. Parfois, des difficultés importantes nécessitent de conserver la sonde urinaire quelques jours supplémentaires. Lorsque ces difficultés persistent, le chirurgien décidera de l’opportunité d’une réintervention.

Envies fréquentes

Il est parfois constaté après l’intervention des envies d’uriner plus fréquentes et plus urgentes. Ces anomalies disparaissent habituellement en quelques jours ou semaines.

Sexualité

Dès lors que l’incision du vagin est cicatrisée, l’intervention ne modifie pas la sexualité. Exceptionnellement, il est possible de sentir la bandelette dans le vagin.

Douleurs

L’intervention ne nécessitant pas de grandes incisions ou de gestes traumatisants, les douleurs sont généralement minimes et limitées aux quelques jours suivant l’intervention. Il est parfois possible de ressentir quelques douleurs comme des crampes à la racine des cuisses.

Problèmes de cicatrisation

Les incisions au niveau de la peau cicatrisent en une dizaine de jours. Au niveau du vagin, des défauts de cicatrisation sont parfois constatés.

Il est rappelé que toute intervention chirurgicale comporte un certain nombre de risques y compris vitaux, tenant à des variations individuelles qui ne sont pas toujours prévisibles. Certaines de ces complications sont de survenue exceptionnelle (plaies des vaisseaux, des nerfs) et peuvent parfois ne pas être guérissables.

Au cours de cette intervention, le chirurgien peut se trouver en face d’une découverte ou d’un événement imprévu nécessitant des actes complémentaires ou différents de ceux initialement prévus, voire une interruption du protocole prévu.

 

Fiche Information AFU TOT                Fiche Information AFU TVT

Suivi post opératoire