Urol'Orient - Chirurgie Urologique

NOS DOMAINES D'ACTIVITÉS

Nos compétences et spécificités nous permettent d’offrir aux patients une prise en charge optimale de l’ensemble des pathologies urologiques (urologie de la femme, de l’homme, de l’enfant et cancérologie).

 

Notre établissement, la Clinique Mutualiste de la Porte de l’Orient, met à notre disposition un plateau technique ultramoderne accrédité et certifié.

 

 

Rein

Prostate

Vessie

Urètre

Lithiase urinaire

Organes génitaux

Incontinence féminine et Prolapsus

Incontinence masculine

Pédiatrie

Médecine sexuelle et andrologie

VAPORISATION DE PROSTATE AU LASER

la technique de vaporisation prostatique laser

Principe de l’intervention

L’augmentation de volume de la prostate, ou hypertrophie bénigne prostatique (HBP) est une pathologie de la partie centrale de la prostate. Elle peut avoir comme conséquence l’apparition progressive d’une gêne à l’évacuation de la vessie ou des envies fréquentes d’uriner et d’autres complications (lithiase, hématurie, rétention d’urines…). Une intervention chirurgicale est indiquée lorsque le traitement médical n’est plus efficace et dans le cas de complications.

L’intervention s’appelle une photovaporisation de la prostate. Elle n’enlève pas toute la prostate, mais seulement la partie centrale responsable de l’obstruction.

 

photo laser prostate2

 

Technique opératoire

Cette opération se déroule sous anesthésie générale ou loco-régionale (rachianesthésie).

Elle consiste à introduire un appareil (endoscope) par l’urètre jusqu’à la prostate. Une fibre laser de moins de 2mm de diamètre, dirigée au travers du cystoscope, permet de détruire le tissu prostatique à travers le canal de l’urètre en le vaporisant, ce qui élargit le canal urinaire.

La vaporisation laser dure entre 20 et 120 minutes en fonction du volume de la prostate et une sonde urétrale est habituellement laissée en place jusqu’au lendemain.

Suites habituelles

La sortie de l’établissement a lieu habituellement après retrait de la sonde urinaire et reprise de mictions aisées. L’hospitalisation peut être prolongée si l’urologue le juge nécessaire. L’intervention peut être pratiquée en chirurgie ambulatoire dans des cas sélectionnés par le chirurgien.

Pendant les semaines suivantes, l’opéré observe une amélioration avec un jet de meilleure qualité. Il peut sentir une gène en urinant, sous forme de brulures dans le canal de l’urètre ou encore d’envies très pressantes d’uriner avec parfois quelques fuites d’urine. Des urines rosées ou rouges, voire des dépôts, sont parfois observés jusqu’à 1 mois après l’opération. Ceci est généralement sans gravité quand il n’y a pas de gène à l’écoulement de l’urine. En cas d’urines rouges, il est conseillé de boire plus abondamment pour éviter la formation de caillots. Le médecin traitant ou l’urologue peuvent être contactés pour informations complémentaires si nécessaire.

Une infection urinaire peut survenir après la sortie. Révélée par des urines troubles et une fièvre supérieure à 38,5° , elle est traitée par des antibiotiques après analyse d’urine (ECBU).

En principe, l’opération n’entraine pas d’incontinence urinaire, une fois la cicatrisation terminée. Quelques fuites d’urine en faible quantité peuvent être rarement observées en post-opératoire. Cela peut justifier le recours à un traitement médicamenteux, à quelques séances de rééducation du périnée par un kinésithérapeute spécialisé. De façon exceptionnelle, une atteinte du sphincter peut entrainer des fuites urinaires durables.

Un rétrécissement du canal urétral peut se produire à distance de l’opération. Il se manifeste par une difficulté à l’écoulement de l’urine comme avant l’opération ou par un jet moins puissant ; ce qui peut nécessiter une nouvelle intervention.

Il est préférable d’éviter l’activé sexuelle qui peut être douloureuse dans le mois suivant l’intervention. Il n’est généralement pas observé de troubles de l’érection, mais l’éjaculation est le plus souvent modifiée. En cas de désir de paternité, il faudrait en informer l’urologue avant d’envisager l’opération.

La consultation post-opératoire par l’urologue permet d’évaluer l’amélioration obtenue, habituellement progressive et pouvant se poursuivre jusqu’à 3 à 6 mois après l’intervention.

Risques et complications

Dans la majorité des cas, l’intervention se déroule sans complication. Cependant, tout acte chirurgical comporte un certain nombre de risques et complications décrits ci-dessous :

  • Certaines complications sont liées à l’état général et à l’anesthésie ; elles sont expliquées lors de la consultation pré-opératoire avec le médecin anesthésiste ou le chirurgien et sont possibles dans toute intervention chirurgicale.
  • Les complications directement en relation avec l’intervention sont rares, mais possibles :

Complications per-opératoires et précoces :

Fréquentes :

  • Saignement modéré pouvant nécessiter l’ablation de quelques caillots par un lavage à la seringue au travers de la sonde.
  • Infection urinaire ou génitale (épididymite).

Occasionnelles :

  • Saignement pouvant nécessiter une ablation des caillots formés dans la vessie sous anesthésie et/ou une transfusion sanguine et/ou une ré-opération secondaire.
  • Emission de dépôts pouvant nécessiter leur ablation par cystoscopie.

Rares à exceptionnelles :

  • Complications liées à la position pendant l’opération : compression du nerf sciatique poplité externe, luxation d’une prothèse totale de hanche.

Complications tardives :

Fréquentes :

  • Rétrécissement du méat uréthral, de l’urètre ou du col vésical.
  • Infection urinaire ou épididymaire.
  • Incontinence urinaire mineure limitée à quelques gouttes terminales.
  • Nécessité d’un retraitement : le risque de ré-intervention du même type pour la réapparition de troubles urinaires n’est pas connu compte tenu du recul insuffisant de la technique.

Occasionnelles :

  • Incontinence urinaire nécessitant le port de protection urinaire.
  • Dysfonction érectile : sa survenue est dépendante de l’âge et de l’état sexuel pré-opératoire
  • Plaie d’un organe adjacent : urètre, vessie.

Rares à exceptionnelles :

  • Fistule (communication) entre la prostate et les organes adjacents (rectum, pubis) obligeant à le plus souvent à une réintervention.

Il est rappelé que toute intervention chirurgicale comporte un certain nombre de risques y compris vitaux, tenant à des variations individuelles qui ne sont pas toujours prévisibles. Certaines de ces complications sont de survenue exceptionnelle (plaies des vaisseaux, des nerfs et de l’appareil digestif) et peuvent parfois ne pas être guérissables. Au cours de cette intervention, le chirurgien peut se trouver en face d’une découverte ou d’un événement imprévu nécessitant des actes complémentaires ou différents de ceux initialement prévus, voire une interruption du protocole prévu.

 

Fiche Information AFU

Suivi post opératoire